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Rencontre avec Christallèn Schmitt

Christallèn Schmitt, ancien étudiant d'Acfa Multimédia dans la section Réalisateur-Monteur, est revenu nous voir pour nous donner quelques nouvelles de ses nombreux projets et de son avancée dans la sphère professionnelle audiovisuelle. Au programme : sport, voyages et passion de l'image !

AVIS ETUDIANT ACFA

Un ancien élève de l'école de cinéma de Montpellier se fait un nom dans le sport nautique

Acfa Multimédia : Bonjour Christallèn. Tu peux commencer par nous décrire ton parcours, pour te présenter aux lecteurs ?

Christallèn Schmitt : Je fais de l'audiovisuel depuis que je suis tout gamin ! J'ai arrêté l'école en 3ème pour faire un CAP de maintenance nautique, puis j'ai enchaîné avec un BP Jeps de voile pour être entraîneur sportif, toujours en continuant à faire de la vidéo. Puis, je suis venu à Acfa Multimédia faire ma première année de formation en audiovisuel. Après cela, j'ai lancé un projet sur la plateforme de financement Ulule, où j'ai réussi à lever une belle somme grâce à mon sponsor, la Fédération Nationale de Voile qui a elle-même donné 1 000€. Il s'agit d'un film de planche à voile et plus particulièrement de Windsurf Freestyle. C'est un sujet qui n'est pas encore traité, ce qui permet à mon documentaire de sortir du lot.

Acfa Multimédia : Pourquoi as-tu décidé de te tourner vers cette discipline ?

C.S : D'une part car j'en fais moi-même, et d'autre part car la première vidéo professionnelle que j'ai faite dans le cadre de l'école concernait une compétition de freestyle à Sanary. Au départ, je devais juste tenir un stand. Cependant, la personne avec qui je devais travailler ne s'est jamais présentée, ce qui m'a amené à réaliser moi-même la vidéo. Elle a beaucoup plu ! De fil en aiguille, j'ai eu envie de poursuivre avec un film sur ce domaine qui me passionne.

Acfa Multimédia : Est-ce que ton film actuel a un commanditaire ?

C.S. : A la base non, personne ne me l'a commandé. En revanche, plusieurs marques ont voulu y prendre part lorsque je l'ai présenté. Pour 200€, je leur ai proposé de faire figurer leur logo sur tous les supports de communication : générique, magazines, DVD... Pour la Fédération Française de voile, par exemple, qui ne sponsorise jamais rien en matière de freestyle, c'était l'occasion de renouveler son image ! Du reste, le casting est très impressionnant. On y verra les meilleurs français mais également les champions du monde de cette année.

Acfa Multimédia : C'est un projet que tu diriges seul ?

C.S. : Oui et non. Officiellement je suis seul mais de temps en temps, selon leurs disponibilités, j'ai de l'aide de Quentin Bosc (qui travaille aujourd'hui pour Acfa en parallèle de sa société de production) et de Victor Cabanat. Je collabore également avec quelqu'un qui compose la musique pour le film.

AVIS ETUDIANT ACFA

Devenir Réalisateur-Monteur : pari relevé pour Christallèn Schmitt

C.S. : A la fin du mois je remonterai à Paris pour boucler le montage, dans l'objectif d'une présentation du film fin décembre. Grâce à la Fédération Française de Voile, il y aura normalement une diffusion sur France Ô. C'est une super opportunité en terme de visibilité, mais qui m'a contraint à faire appel à une société de production, un passage obligatoire quand on collabore avec la TV. Ils prendront une commission mais cela me permettra également de toucher un peu d'argent.

Je suis aussi très content car mon film va être sur un DVD diffusé au sein d'un magazine. Il y en aura 20 000 exemplaires en tout et environ 8 pages vont être consacrées à mon reportage, avec de jolies photos.

AVIS ETUDIANT ACFA

Réalisation d'un film autour du monde

Acfa Multimédia : Quelles sont tes ambitions pour la suite ?

C.S. : Après tout ça, je pars faire un tour du monde dès janvier prochain, et ce pendant 10 mois ! Je voyage avec ma copine et nous avons déjà réussi à nouer deux partenariats avec des associations. L'idée de ces collaborations est venue de l'une de mes expériences professionnelles. En arrivant à Paris, j'ai trouvé un emploi de recruteur-donateur (celui qui va à la rencontre des passants dans la rue pour essayer de collecter des fonds pour les associations). En discutant avec eux, je me suis rendu compte que beaucoup étaient prêts à donner mais étaient aussi très inquiets de savoir où partait leur argent. Le concept serait donc de partir de la rue avec la rencontre d'un donateur, puis de filmer le voyage de cet argent avec toutes les actions qui vont être mises en place grâce à lui, jusqu'au bout du monde.

Pour cela, nous allons donc travailler avec l'association Partage, présente sur toute la planète et qui compte tout de même plus de 200 000 membres. Sa principale action est de parrainer des enfants afin de pouvoir les envoyer à l'école. Elle propose également des actions auprès des parents pour les sensibiliser à l'éducation. Nous avons établi un échange de visibilité : je vais mettre leur logo sur mon projet, ce qui va renforcer sa crédibilité, tandis qu'ils le partageront à l'ensemble de leur communauté.

La deuxième association avec laquelle nous allons collaborer est Planète Découverte, qui réalise des reportages présentés dans les écoles pour sensibiliser les enfants. Ils m'ont proposé de réaliser un documentaire sur une autre association qui travaille régulièrement avec eux : Kalaweit. Elle s'occupe de récupérer les gibbons et les orangs-outans blessés par la déforestation, les soigne et les replace dans des zones forestières protégées.

En parallèle, nous allons également faire quelques films, des petits épisodes relatant notre parcours et nos découvertes. Nous partons 4 mois en Amérique du Sud, 1 mois en Nouvelle-Zélande, 1 mois à Bali et 4 mois en Thaïlande, au Cambodge, au Laos et au Vietnam. Nous sommes passés par une agence de voyage qui s'appelle Travel Nation. Ils n'ont pas voulu de vidéo, mais ont en revanche accepté de nous faire une réduction et de se servir de la page Facebook de notre voyage ( Ailleurs 2015).

L'avis d'un ancien étudiant d'Acfa Multimédia

Acfa Multimédia : Avant de partir au bout du monde, peux-tu nous parler de ta scolarité à Acfa ?

C.S. : Ce que j'ai principalement apprécié à l'école, c'est de pouvoir avoir des points de vue extérieurs sur mon travail. Avant, je réalisais principalement des vidéos en stop motion et seulement ma famille et mes amis me faisaient des retours. A l'école, le fait d'avoir des remarques venant d'autres passionnés de la vidéo, des professeurs, des professionnels... c'était vraiment très enrichissant car cela fait progresser.

J'ai également beaucoup appris au niveau du travail à réaliser en amont, à savoir le scénario. Ne pas se dire "je prends une caméra et on verra bien au montage", mais vraiment faire une vraie préparation. J'ai aussi appris à faire de belles images, de beaux cadrages, à prendre le temps de poser la caméra sur un trépied... Cela prend plus de temps, mais au moins on est sûr que notre point est joli. J'ai aussi appris à le doubler : à faire un plan fixe, puis avec du mouvement. En gros, j'ai vraiment appris à tout sécuriser pour être sûr que mon montage sera parfait et que je n'aurais pas à revenir en tournage après.

Toute l'équipe d'Acfa remercie Christallèn d'être revenu nous conter ses aventures.

Un petit avant goût du film :  https://www.facebook.com/hexagonewindsurffreestyle
Pour découvrir, partager ou prendre part au projet Hexagone Windsuf Freestyle : http://fr.ulule.com/hexagone-windsurf/.