Photo-malo-sanvoisin-temoignage-paris

SANVOISIN MALO, Bachelor Réalisateur Monteur

18 ans ans, Étudiant, Paris

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire des études en réalisation et montage ?

J’ai toujours fait du théâtre depuis que je suis tout petit. J’ai fait un bac spécialité maths et théâtre. Et petit à petit, je me suis rendu compte que c’est vraiment le cinéma qui me passionne. J’avais envie de réaliser, de mettre en scène. C’est un métier qui me donnait envie, tout simplement. Ensuite, j'ai intégré ACFA Multimédia Paris

Quel a été ton projet le plus marquant cette année ?

Le plus marquant, c’est mon premier projet : un magazine vidéo avec plusieurs reportages "Tabou". Mon groupe et moi, on s’est très bien entendus, on a bossé sérieusement, et même si on voit nos erreurs, on a reçu pas mal de retours positifs. Surtout, humainement, c’était une super expérience.

Est-ce que tu peux nous parler d’un moment difficile pendant un de tes tournages ?

Sur un projet, un des comédiens m’a planté au dernier moment, le jour d’un tournage décalé à cause de la météo. Il m’a envoyé un message hyper dur, complètement à côté de la plaque. Finalement, j’ai tourné quand même avec l’autre acteur, j’ai improvisé des scènes, fait un montage plus poétique, et ça a donné quelque chose de nouveau. Deux profs m’ont conseillé de garder mon énergie et de filmer malgré tout. C’était un vrai défi, mais je suis content du résultat.

Comment gères-tu les désaccords créatifs dans un travail d’équipe ?

Toujours avec calme et diplomatie. Sur notre premier projet, on avait des désaccords sur plein de choses, comme le choix de la présentatrice. Mais on s’est toujours posé pour discuter, et souvent on décidait à la majorité. Il ne faut pas oublier que personne ne meurt, on fait juste des films. Pas besoin de s’énerver.

Est-ce que tu préfères le tournage ou le montage ?

Ça dépend du projet, mais j’aime beaucoup les tournages. J’ai été sur six tournages en trois semaines, c’est un rythme intense, mais très formateur. Ce que j’ai aimé aussi, c’est le côté « collectif » : on change de rôle, on aide les autres, c’est hyper vivant. Le montage, c’est plus calme, plus stable, mais j’aime aussi.

Quel logiciel de montage utilises-tu principalement ?

On travaille sur Avid Media Composer, c’est celui imposé par l’école. Il est complexe mais très valorisé sur un CV. Je l’aime bien personnellement, même si ce n’est pas le cas de tout le monde. Comme c’est le plus dur, je préfère continuer à l’utiliser pour m’y perfectionner.

Quel conseil donnerais-tu à un futur étudiant qui hésite à intégrer cette formation ?

Soyez humains. Le cinéma ne se fait pas seul. Il faut apprendre à collaborer, à écouter, à s’adapter. Et surtout, ne manquez pas d’ambition. Ce n’est pas prétentieux de vouloir faire du cinéma. L’important, c’est de bosser dur et de se donner les moyens. On apprend, on tente, et parfois on se trompe, mais c’est comme ça qu’on progresse.