Effets-spéciaux

L’évolution des effets spéciaux au cinéma : des origines à nos jours

Les effets spéciaux sont devenus tellement courants dans le paysage cinématographique que nous oublions parfois d’où ils viennent et comment ils sont créés. 

Les effets spéciaux sont utilisés pour créer l’illusion de certaines situations : simuler un paysage, une action, un objet. Ils sont utiles pour produire des choses relevant d’un univers fantastique ou du moins tout ce qui ne peux pas être filmé simplement à l’aide d’une caméra

Ce sont désormais des effets obtenus numériquement mais cela n’a pas toujours été le cas, nous vous proposons alors une rétrospective de l’évolution des effets spéciaux au cinéma : des origines à nos jours ! 

 

Les débuts : le trucage 

Au tout début, le cinéma s’inspirait énormément du théâtre, et reprenait une grand partie des codes du théâtre d’illusion. On retrouvait donc, beaucoup de trompe-l’œil créés à l’aide de masque ou de maquillage. L’arrêt de la caméra au milieu d’une scène pour ensuite filmer à nouveau par-dessus la pellicule était aussi très fréquemment utilisé. On appelle cette méthode la surimpression

En 1895 sort le premier film truqué de l’histoire du cinéma L’exécution de Mary, reine des Écossais d’Alfred Clark. Dans ce film on y voit une scène de décapitation au moyen d’un arrêt de la caméra : les figurants ne bougent pas mais l’actrice est remplacée par un mannequin puis la prise de vue reprend et les spectateurs n’y voient que du feu. 

Le réalisateur français Georges Méliès est le précurseur des effets spéciaux et du trucage. Ancien prestidigitateur, il a recours a énormément de techniques tel que l’utilisation de fonds noirs, de caches, ou encore des effets théâtraux avec des décors et des accessoires truqués, de la pyrotechnie et encore bien d’autres effets en tout genre ! Son film le plus spectaculaire où l’on retrouve une grande partie de ces techniques est Le Voyage dans la Lune, sorti en 1902. C’est grâce à Méliès que les effets spéciaux et que les « films à trucs » sont aujourd’hui aussi importants ! 

 

Les années 20

Les années 20 sont marquées par la naissance des départements d’effets spéciaux. La Warner par exemple, célèbre studio de cinéma hollywoodien, consacre un studio entier aux effets spéciaux, le « stage 5 », studio qui va par la suite devenir mythique tant les effets réalisés sont impressionnants ! 

Chose très rare à l’époque, certains chefs des départements effets spéciaux vont même jusqu’à être mentionnés à tous les génériques des films, même s’ils n’y ont pas participé ! 

 

Les années 30

Les années 30 sont quant à elles marquées par la technique du matte painting. Le matte painting ce sont des décors peints qui donnent l’impression qu’on voit une ville gigantesque alors que c’est une toile peinte qui représente une ville. Ayant beaucoup de succès, cette technique se répand extrêmement vite : chaque plan large d’un film des années 30 est donc susceptible d’être du matte painting. 

 

Les années 70

Les effets spéciaux dans les années 70 connaissent une grande évolution : notamment grâce à la saga Star Wars de Georges Lukas dont le premier opus sort en 1977. Le personnage de maître Yoda est une marionnette contrôlée manuellement, les maquillages des aliens sont réalistes, les vaisseaux spatiaux sont faits avec des maquettes. Avec l’ensemble de ces techniques les films Star Wars sont des chefs d’œuvres de la science-fiction

 

Des années 80 à nos jours… 

Evidemment l’arrivée du numérique bouleverse les effets spéciaux et notamment en 1983 avec Le retour du Jedi où c’est la première fois que l’on utilise la technique de l’incrustation 3D. Cette technique est possible grâce à l’utilisation d’un fond vert ou bleu, l’acteur ou l’actrice est filmé devant, et on peut ensuite l’incruster dans n’importe quel environnement, ce qui augmente les possibilités de création à l’infini. 

Dans les années 90 c’est la technique du morphing qui fait son apparition. Elle consiste à la déformation d’une image et est beaucoup utilisée sur les visages, par exemple pour transformer un visage en un autre, ou pour vieillir les traits d’un visage. 

Aujourd’hui les technologies ne cessent d’évoluer et on voit des films réalisés intégralement numériquement, comme Avatar par exemple ! 

 

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