Etre musicien est-il indispensable pour devenir ingénieur du son ? C’est un mythe qui freine de nombreux passionnés de son jusqu'à les dévier d'une formation d'ingénieur du son. La réalité du métier d’ingénieur du son est plus complexe que le fait d'être musicien ou non.
Devenir ingénieur du son : mythes et réalités
L'idée reçue la plus persistante est qu'un ingénieur du son doit impérativement être un musicien. Si une appétence musicale et une bonne oreille sont indéniablement des atouts, elles ne constituent pas l'unique qualité et le prérequis indispensable pour devenir ingénieur du son. Le véritable socle de compétences de l'ingénieur du son est avant tout technique et scientifique. Il s'agit d'une maîtrise de la physique du son, de l'acoustique des espaces, de l'électronique des équipements et de la logique des logiciels de traitement audio.
Un ingénieur du son est un architecte du son. Son rôle est de capter, d'enregistrer, de mixer et de masteriser le son pour qu'il serve une vision artistique, qu'il s'agisse d'un album, d'un film, d'un jeu vidéo ou d'un concert. Cela implique des compétences spécifiques :
- La maîtrise des outils d'enregistrement : connaissance des différents types de microphones, de leurs directivités, de leur placement optimal pour capturer la source sonore avec précision.
- La gestion des consoles de mixage : qu'elles soient analogiques ou numériques, ces consoles sont le coeur du studio, permettant de router les signaux, d'ajuster les niveaux et d'appliquer des traitements.
- L'expertise en logiciels de MAO (Musique Assistée par Ordinateur) : des plateformes comme Pro Tools, Logic Pro ou Ableton Live sont les standards de l'industrie. Leur maîtrise est non négociable.
- La connaissance des traitements du son : l'égalisation (EQ), la compression, la réverbération, le delay... sont autant d'outils à utiliser avec précision pour dessiner le son.
Selon une étude de l'INSEE sur les métiers du spectacle, le secteur de l'audiovisuel et du spectacle vivant représentait plus de 6 000 emplois en équivalent temps plein en 2021, un chiffre qui témoigne de la vitalité d'un domaine où la technicité prime. L'intermittent du spectacle, statut fréquent dans ces professions, est souvent un expert ultra-spécialisé. Le salaire d'un ingénieur du son en France peut varier considérablement, allant de 1 800 € brut par mois pour un débutant à plus de 6 000 € pour un professionnel renommé ou en freelance sur des projets d'envergure.
La tendance de fond est à la polyvalence. L'ingénieur du son d'aujourd'hui est souvent aussi un technicien de post-production, un sound designer ou un régisseur son pour des événements live. Le point commun ? Une compréhension technique irréprochable.
ACFA Multimédia : votre formation ingénieur son
Chez ACFA Multimédia Bordeaux, nous avons conçu notre formation technicien du son en partant de ce constat : la technique est la clé.
Notre programme n'est pas élitiste ; il s'adresse aux passionnés, qu'ils soient musiciens ou non, qui souhaitent faire de leur appétence pour le son un véritable métier. Notre objectif est de fournir à nos étudiants les compétences concrètes et la polyvalence exigées par le métier d'ingénieur du son.
Notre approche pédagogique est résolument pratique. La formation d'un ingénieur du son passe par un apprentissage théorique, oui, mais surtout en manipulant du matériel professionnel dans des conditions réelles. La formation ingénieur son chez ACFA Multimédia Bordeaux s'articule autour de projets concrets : enregistrement de groupes en studio, sonorisation de concerts, mixage de courts-métrages...
Le cursus de deux ans, accessible avec le bac, est un véritable concentré d'expertises :
- Technologie des équipements : micros, consoles, périphériques, câblage.
- Techniques de prise de son : en studio, en extérieur, pour la musique comme pour l'image.
- Logiciels de production : une immersion profonde dans Pro Tools, le standard de l'industrie, avec à la clé la prestigieuse certification AVID 101 et 110.
- Mixage et mastering : pour apprendre à finaliser une production audio.
- Sonorisation (live) : pour maîtriser les contraintes du son en direct.
- Physique acoustique et traitement du signal : pour comprendre le son dans son entièreté.
Avec un taux de réussite de 91% en 2024, notre formation ingénieur son a prouvé son efficacité. Les débouchés sont variés et couvrent l'ensemble du spectre des métiers du son : technicien son studio, mixeur, régisseur son, sonorisateur, assistant son, ou encore opérateur de prise de son pour le cinéma et la télévision.
Alors, faut-il être musicien ? Nous répondons : il faut avant tout être un technicien curieux, rigoureux et passionné. Le rythme, l'harmonie et la mélodie s'apprennent, mais la passion pour la technique sonore, elle, est le véritable moteur. Si vous l'avez, notre formation ingénieur son vous donnera les outils pour la transformer en une carrière.