En audiovisuel, l’image capte l’attention, mais c’est souvent le son qui en garantit la qualité globale. Une mauvaise prise de son peut ruiner un tournage, même parfaitement cadré. C’est pourquoi les étudiants de notre Ecole du son sont formés dès les premières semaines à l’importance d’un enregistrement propre, clair et cohérent. Que vous soyez en formation ou déjà sur le terrain, voici 5 erreurs courantes à éviter pour assurer des prises de son professionnelles.
Négliger la préparation du matériel
La première erreur, classique mais fatale, c’est de se lancer sans avoir testé et vérifié son matériel. En tant qu'étudiant en bachelor technicien son, vous apprenez que chaque tournage est unique, et chaque configuration audio doit être anticipée.
Checklist indispensable :
- Piles et batteries chargées
- Câbles en bon état
- Microphones adaptés au contexte (perche, cravate, ambiance…)
- Réglages pré-enregistrés testés la veille
À l’Ecole du son, cette rigueur est inculquée dès les premiers projets pratiques, pour éviter les surprises sur le terrain.
Mal choisir ou mal positionner les micros
Le placement du micro est déterminant. Un micro mal orienté capte du vent, des frottements de vêtements ou pire… rien du tout.
Les étudiants du bachelor technicien son le savent bien :
- un micro perche doit viser la bouche de l’acteur à 45°, sans entrer dans le champ.
- un micro-cravate doit être discret mais dégagé (pas sous un pull épais).
À l’Ecole du son, on apprend à adapter son choix aux contraintes du décor, du jeu d’acteur et du genre filmé (fiction, documentaire, clip…).
Oublier de surveiller les niveaux en temps réel
Une autre erreur fréquente : ne pas écouter et surveiller le son pendant le tournage. Une saturation, un souffle parasite ou une déconnexion peuvent passer inaperçus... jusqu’au dérushage.
Les futurs diplômés du bachelor technicien son apprennent à utiliser leurs casques comme des outils de contrôle permanent. Il ne suffit pas de "faire confiance au matos" : il faut rester en écoute active.
À l’Ecole du son, chaque élève est confronté à des cas concrets pour développer ces réflexes : tournages en extérieur, bruit ambiant, scènes en mouvement…
Ignorer l’environnement sonore
Tourner dans une rue passante, une salle réverbérante ou près d’un moteur en marche : autant de pièges classiques. Un bon technicien son doit écouter avant d’enregistrer, analyser son environnement et s’y adapter.
Cela fait partie des compétences clés transmises en bachelor technicien son :
repérer les sons parasites (circulation, réfrigérateur, néons)
proposer des alternatives (changer d’angle, éteindre une source de bruit, isoler une pièce)
À l’Ecole du son, les étudiants apprennent aussi à capter des sons d’ambiance, utiles en post-prod pour masquer les coupes ou enrichir le mix final.
Négliger l’organisation des fichiers et des prises
Une fois les sons enregistrés, encore faut-il les nommer, classer et sauvegarder correctement. Une mauvaise organisation peut faire perdre des heures (ou des fichiers précieux) en post-production.
Dans le bachelor technicien son, une attention particulière est portée à la gestion des fichiers :
noms de prises cohérents
sauvegardes sur plusieurs supports
création de logs précis
À l’Ecole du son, on considère que le travail d’un technicien ne s’arrête pas à l’enregistrement. La communication avec l’équipe montage est aussi essentielle.
Une approche professionnelle dès la formation
Tous ces réflexes, ces gestes et cette organisation sont transmis pas à pas dans notre Ecole du son, grâce à des projets concrets réalisés en conditions réelles. Le bachelor technicien son ne forme pas seulement à des compétences techniques, il développe une réelle rigueur de plateau, essentielle dans le monde professionnel.
Chaque tournage est une nouvelle occasion d’apprendre, de s’adapter, de faire mieux. C’est aussi l’occasion de construire un portfolio solide, valorisant vos acquis.